Avec ou sans crise, cap sur la mobilité partagée de demain !

Le contexte actuel a beau être particulier, les enjeux écologiques et économiques restent bien présents. Vous avez été contraints de vous adapter… et si cette mutation était avant tout une réelle opportunité à saisir ? Le développement du covoiturage en entreprise fait partie des initiatives qui pourraient changer la donne pour une circulation plus fluide, un air plus respirable, une mobilité plus économe…

Le moment ou jamais de faire bouger les lignes

Malgré les crises que nous traversons, des habitudes restent. La dépendance à l’automobile comme moyen de se déplacer seul est toujours aussi forte, et provoquer le changement n’a rien d’évident.

Mais si on prend de la hauteur, ces crises représentent aussi l’occasion de voir émerger de nouveaux usages et de nouvelles habitudes. Une occasion qu’il faut peut-être saisir pour engager la transition de nos mobilités.

Car c’est une certitude : la mobilité fait partie des grands sujets à venir, avec la remise en question de notre système de transport. Le modèle de l’autosolisme tel qu’il est aujourd’hui ne semble plus tenir la route, posant certains problèmes :

  • écologiques, avec une empreinte carbone qui bat tous les records – le secteur des transports représentant à lui seul 39 % des émissions de CO2 en France (1) ;
  • économiques, la voiture coûtant près de 5 000 € en moyenne par ménage (2) ;
  • sociaux, avec une accessibilité complexe au point que 28 % des salariés estiment que les transports ont des répercussions sur leur santé (3), sans oublier que cela peut aussi avoir d’importantes conséquences en matière d’emploi.

Avec la crise sanitaire du Covid-19, le recours à l’autosolisme a progressé et ces conséquences ont parfois pu passer au second plan. Pourtant, alors qu’ils sont aujourd’hui d’une importance capitale, le covoiturage a l’avantage d’y répondre…

La sécurité, priorité de la mobilité de demain

Aucun doute possible : c’est aujourd’hui qu’il faut agir pour donner naissance à la mobilité de demain. Bien sûr, cela peut impliquer une certaine remise en question de vos pratiques : est-ce que l’organisation de votre entreprise privilégie certains modes de déplacement ? Vos salariés en sont-ils satisfaits ? Un questionnement qui sera de toute manière inévitable dans les années à venir.

Si la portée sanitaire de cette crise a favorisé l’autosolisme, considéré par nombre de vos collaborateurs comme un gage de sécurité, celui-ci ne peut s’inscrire dans la durée.

En effet, un retour à la normale s’imposera tandis que les enjeux économiques, écologiques et de RSE seront toujours là. C’est donc dès à présent qu’il faut préparer vos collaborateurs et votre entreprise à de nouvelles méthodes de mobilité qui deviendront bientôt essentielles…

Le covoiturage, un mode de transport adapté

Le covoiturage est une solution qui permet de restreindre les risques. À condition, bien sûr, de respecter quelques règles sanitaires : porter un masque, se laver les mains, aérer son véhicule…

Avec l’application des bonnes mesures et certaines précautions, le covoiturage ne manque pas de bénéfices pour votre entreprise. Côté salarié, c’est l’assurance d’effectuer des trajets domicile-travail avec peu d’individus : le cercle social est ainsi limité, d’autant plus si vos collaborateurs covoiturent avec des personnes qu’ils côtoient déjà au bureau !

Dans le cadre du programme Tous covoitureurs !, l’application mise à votre disposition propose un pictogramme permettant d’identifier chaque personne qui s’engage à respecter les recommandations sanitaires.

Mesures barrière en covoiturage

Quel que soit le futur à venir, il est temps de préparer votre entreprise aux mobilités douces. La construction de votre réseau de covoiturage représente l’occasion pour vos salariés de s’engager sur un projet positif et porteur de sens. Pour votre entreprise, c’est l’opportunité de se projeter sur des jours meilleurs, en toute sécurité !

 

 

 (1) Ademe, Chiffres clés, 2018
(2) Automobile Club Association,
Le budget de l’automobiliste, 2018
(3) Étude
Technologia, 2018